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Chapitre 26:

 

En Faire Trop Peu - To Do Too Little

 

Lundi, le 15 décembre 2014

13:31 heures

 

Bonjour mon Dieu de Compréhension !

 

Je veux remercier en commençant pour tout le bel après-midi d’hier, et les belles personnes spirituelles que j’ai rencontrées à l’Église de la Guérison Spirituelle. Vraiment, j’ai été agréablement surprise de tout ce que j’ai vécu là-bas.

 

Cet après-midi je me pose cette question en lien avec notre discussion d’hier : si j’ai tendance à en faire trop spirituellement pour aider les gens, il me semble qu’il y a aussi ceux qui ont tendance à en faire pas assez.

 

Tu m’as dit d’écouter davantage ma Joie, Ta Joie, Notre Joie, et de ne pas aider si je ne sens pas cette Joie. Mais là, je me dis ceci : les personnes qui en font trop peu, qui font souvent le stricte minimum ou moins que le minimum requis, et qu’on a toujours besoin de motiver ou de pousser dans le dos pour qu’ils fassent leur part dans une famille ou un groupe ou une équipe ou une entreprise, il est clair que ces gens ne ressentent pas de Joie pour faire leur part, car s’ils la ressentaient, ils feraient spontanément leur part ou plus que leur part, avec cette Joie.

 

Donc, eux, s’ils suivent Ton raisonnement, ils vont dire : Je ne ressens pas de Joie à aider les gens ou à faire ma part dans un groupe ou dans ma famille. Je veux rester assis, regarder la télé, en faire le moins possible, ne pas être dérangé et c’est ainsi que je me sens bien !

 

Donc Tu vois, comment utiliser l’indicateur de la Joie dans ces situations là ?

 

Parce qu’on dirait qu’avec ces gens, cela va juste les pousser à faire de moins en moins de choses et à laisser les autres faire tout ce qui est à faire pour maintenir l’harmonie, la propreté, les services de base nécessaires, etc…

 

Regarde, je vais Te donner un exemple : je connais un homme qui a dit à sa compagne « Moi je n’Aime pas ça changer des couches, alors je ne changerai pas les couches de notre enfant ». Tu vois, il ne sentait pas sa Joie à changer des couches, et il ne l’a pas fait !

 

Le résultat : sa compagne a changé seule toutes les couches de leur enfant, car bien qu’elle n’Aimait pas toujours ça changer des couches, il était impensable pour elle de laisser leur enfant avec une couche sale.

 

Donc, comment aider ces gens qui n’ont aucun élan pour aider, pour apporter leur contribution, et qui en font toujours trop peu, ce qui fait ensuite que les autres doivent en faire trop pour compenser le manque de participation de ces gens.

 

Cette femme qui a changé toutes les couches, elle a bien sûr la perception d’en avoir fait trop, et toute seule, mais comment aurait-elle pu faire autrement ? Juste suivre sa Joie aurait laissé son enfant dans ses couches sales !

 

C’est très intéressant comme argumentation Solari et cela va nous aider à bien clarifier tout cela ensemble.

 

Le problème de ces déséquilibres est que c’est toujours une danse à deux comme Je t’ai expliqué à diverses reprises.

 

Le type de couple dont tu m’as parlé est possible uniquement quand dans l’inconscient de ces 2 personnes il y a chez l’un une pensée de type: « je vais en faire parfois un peu trop car je ne me sentirai pas bien si je pense que je n’en aurai peut-être pas fait assez », et chez l’autre, « je vais en faire un peu moins car je ne me sentirai pas bien si je sens que je suis exploité ».

 

Tu vois, d’un côté, il y a une âme qui craint de ne pas en faire assez, et de l’autre, une âme qui a peur d’en faire trop. Alors les deux vont s’aimanter, afin qu’une des deux en fasse plus que l’autre et que l’autre en fasse moins.

 

Il y a déjà un fond caché de déséquilibre à l’intérieur de chacun d’eux, une peur camouflée, de type inverse, et là, ils s’aimantent… et la danse des problèmes commence !

 

Il faut donc découvrir, où le déséquilibre a commencé chez l’un et chez l’autre.

 

Chez la personne qui a peur de ne pas en faire assez et qui a tendance à en faire trop, il y a le souvenir enfoui de s’être laissé aller à faire très peu dans le passé, de le regretter maintenant, et de ne plus vouloir répéter cela, donc de toujours s’assurer d’en faire assez et parfois, en faire trop.

 

À l’inverse, chez la personne qui a peur de se faire exploiter et d’en faire trop, donc qui a tendance à faire moins et même pas assez, il y a le souvenir enfouie d’en avoir trop fait dans le passé, de ne plus vouloir répéter cette situation, et là, d’être grandement sur les « brakes » comme les gens disent au Québec (de résister à s’impliquer), pour éviter de se retrouver trop impliqué ou surchargé.

 

Un peu comme une personne à la retraite qui ne veut plus prendre aucune responsabilité, parce qu’elle a le sentiment d’en avoir trop prises dans ses années de travail, et d’avoir été trop souvent débordée, et là, elle ne veut plus se sentir comme ça, alors elle peut même faire des excès du côté de la non-implication, non-assistance, non-aide.

 

Mais là, le problème est juste reporté au passé, il reste le même sauf qu’il est à l’inverse. Nous ne sommes pas plus au niveau de la Vraie Cause ou de la Vraie Solution, car la danse à deux dans les problèmes est encore là, mais dans un contexte inversé.

 

Effectivement, ce n’est pas encore l’étape de la découverte de la Vraie Cause ou de la Vraie Solution, mais c’est important de comprendre que plusieurs des motivations des gens viennent souvent de situations de leur passé qui ont été mal vécues et qui les poussent maintenant à agir de telle ou telle façon inverse pour compenser.

 

C’est donc très difficile de guider les gens pour les ramener à l’équilibre, parce qu’ils ont toujours l’impression qu’ils devraient en faire plus, ou moins, en lien avec ce qu’ils ont vécu de l’autre côté, dans leur passé.

 

Tu sais, c’est un peu aussi comme le dicton qui dit : « Chat échaudée craint l’eau froide. »

 

Si une personne s’est brûlée en quelque sorte dans un certain contexte, elle pourra avoir peur de tout ce qui ressemble à ce contexte, même si le danger n’est pas vraiment là, et elle aura des réactions qui auront l’air extrêmes ou grandement irrationnelles, non logiques, car elle sera poussée bien plus par une émotion blessée et cachée de son passé que par la situation présente.

 

Alors pour trouver la Vraie Cause, il faut trouver qu’est-ce qui originellement pousse un être à en faire trop ou à ne pas en faire assez. Autrement dit, à se déséquilibrer d’un côté ou de l’autre, au lieu de rester équilibré au centre, à faire juste ce qui est requis, sans plus, sans moins !

 

As-tu une idée de ce qui peut faire qu’une personne sort une première fois de son équilibre, sa justesse, pour en faire un peu trop ?

 

J’imagine que cela pourrait arriver quand on voit souffrir une personne que l’on Aime. Alors en cherchant à faire diminuer sa souffrance, on peut oublier notre propre limite à respecter, notre propre équilibre de bien-être, et apporter notre aide trop longtemps, je veux dire, plus longtemps que selon la Joie véritable que nous ressentons, car la souffrance de l’autre est trop difficile pour nous à sentir.

 

En fait, cela reviendrait à dire : Comment est-ce possible de se reposer quand la fatigue commence à se faire sentir, lorsqu’on voit une personne Aimée en grande difficulté ?

 

Moi en tout cas, je crois que c’est une partie de mon problème. Je vois tellement de gens en souffrance… Je ne vois pas comment je peux ne pas les aider.

 

Pourtant, ils peuvent s’aider eux-mêmes et recevoir Mon Aide également.

 

Oui, mais ils sont comme fermés à s’aider et fermés à Ton Aide, mais ouverts à être aidés par un autre être humain ! Pourquoi donc ?

 

Quand c’est un autre être humain qui intervient, il fait le travail à leur place, ils n’ont rien à faire ! Alors évidemment, c’est bien plus facile. S’aider soi-même ou venir vers Moi comme tu le fais par l’écriture, la méditation ou la prière, c’est beaucoup plus exigeant, donc une personne qui ne veut pas déployer son énergie, ne prendra pas ces deux avenues ou une des deux avenues, mais elle prendra la troisième avenue : être aidée par l’autre.

 

Mais où se trouve la limite Sage alors ? Comment savoir quand aider ou quand ne pas aider une personne qui souffre ?

 

Tu dois voir qu’elle fait déjà des efforts pour s’aider et pour être aidée par Moi, donc pour communiquer avec Moi. Si elle ne fait pas déjà cela, l’aider ne l’aidera pas plus car elle pourra continuer de refuser de s’aider ou de venir vers Moi pour être aidée.

 

Donc le premier niveau est toujours d’enseigner à un être à s’aider lui-même et à communiquer avec Moi pour recevoir Mon aide. Aussitôt que cela est enseigné, l’aidant doit observer la personne souffrante pour voir si elle fait des pas dans cette direction. Si elle en fait, alors là, elle peut de nouveau apporter une certaine dose d’aide. Si la personne ne fait pas de nouveaux pas pour s’aider ou pour venir vers Moi, alors il ne sert à rien de l’aider davantage.

 

Par conséquent, tu aurais avantage à toujours t’assurer que les gens ont fait des pas dans les 2 directions que Je viens de te mentionner, avant que tu continues de les aider.

 

Et il est bon que tu réalises aussi qu’une personne qui souffre, souffre principalement parce qu’elle refuse de se mettre en contact avec Moi à chaque jour. Si elle le faisait, elle recevrait des Inspirations de Moi, des Conseils de Moi, des Forces Nouvelles de Moi, des Élans Différents de Moi, et sa vie commencerait à se transformer et à s’embellir.

 

Donc, tu n’as pas à t’en faire trop avec les gens qui souffrent dans le sens qu’ils sont très fermés à qui Je Suis et que quand ils s’ouvriront, bien des Solutions émergeront.

 

Mais c’est si difficile de voir ces gens fermés, souffrir, et penser que Tu n’existes pas ou que Tu ne peux aucunement les Guider et les Aider. Je cherche bien des fois à leur faire comprendre que Tu existes et que tu es là pour eux comme pour moi !

 

Oui, je le sais et c’est très bien, mais en même temps, tu vis dans une période où il y a présentement en incarnation un très grand nombre d’êtres qui sont très fermés face à Moi, et tu ne peux pas tous les aider en même temps. Tu dois donc choisir, selon l’énergie, le temps, la  dose de Joie que tu as, combien de personnes tu peux aider et qui seront ces personnes.

 

C’est vrai, mais je n’Aime pas mettre comme critère de choix l’argent, car selon moi, ce n’est pas vrai que parce qu’une personne paie 100$ pour une Consultation en privé, elle va s’aider davantage ensuite, et aller davantage vers Toi. Il y a des gens qui paient 100$ en s’attendant que nous allons tout régler pour eux, sans qu’ils aient quoi que ce soit à faire, simplement parce qu’ils ont payé !

 

Oui, c’est bien vrai. Alors tu peux choisir d’autres critères pour aider les gens. Quels pourraient être les critères de sélection plus profonds, pour découvrir qui sont les gens que tu peux vraiment aider afin qu’ils s’aident eux aussi et qu’ils aillent vers Moi ?

 

Je vois que ça me met tout de suite mal à l’aise de penser à devoir sélectionner les gens que je vais aider et ceux que je n’aiderai pas. Je voudrais pouvoir aider tout le monde !

 

Tes livres et tes vidéos sont offerts à tous et avec eux tu aides tout le monde, mais dans le temps supplémentaire que tu donnes, par courriel ou en Consultation en privé, tu ne peux pas aider des milliers de gens chaque jour. Donc si tu imagines que beaucoup plus de personnes viennent vers toi que ce que tu as comme temps et énergie de disponible, comment feras-tu pour choisir qui tu vas aider ?

 

Et si j’aidais les premiers venus et que je laissais les autres de côté.

 

Alors là, simplement parce que par exemple quelqu’un se serait levé plus tôt pour venir s’asseoir à ta porte, tu l’aiderais plutôt qu’une autre personne, qui aurait possiblement besoin davantage de ton aide ?

 

C’est vrai que vu de cette façon, je pourrais me retrouver avec des gens ayant des problèmes très superficiels, me faisant presque perdre mon temps, en comparaison de d’autres personnes plus profondes, plus motivées à se transformer, à recevoir mon aide et à bien l’utiliser, et peut-être que je ne rencontrerais jamais ces personnes, avec le système du premier arrivé, premier servi.

 

O.K. Alors revenons avec une liste possible de critères. Voici une première liste possible, juste comme ça, en « brain storming » :

 

  • Les gens qui ont déjà une pratique spirituelle de Connexion ou d’Union avec Toi.

 

  • Les gens qui ont déjà commencé à enseigner à leurs frères et sœurs.

 

  • Les gens qui font eux aussi des textes ou des documents audio ou vidéo.

 

  • Les gens qui sont dans le système des Dons et non le système des prix fixes.

 

  • Les gens qui Aiment assez les animaux pour être végétariens ou végans.

 

  • Les gens qui ont déjà lu ou visionné plusieurs de mes vidéos ou de mes livres.

 

  • Les gens qui ont des témoignages de d’autres personnes qui parlent en bien d’eux !

 

Tu vois, tu peux très bien utiliser ces critères que tu viens de mentionner pour choisir un peu plus Sagement qui sont les gens que tu peux aider en priorité.

 

Dans ton cas à toi aussi, le fait que tu en fais trop bien des fois, n’est pas relié au fait que tu n’en as pas fait assez dans le passé, mais dans le fait que tu t’es super bien ressourcée dans les Sphères de lumière avant de plonger en incarnation, donc quand tu as préparé ta Mission de Vie ici, tu savais que tu pouvais te mettre un Programme très chargé et que ce serait correct pour toi, car tu es venue ici avec une grande réserve d’Énergie Vitale et Divine.

 

Toutefois, même si tu as cette grande quantité d’énergie, si tu n’apprends pas à respecter un peu plus tes limites et ta Vraie Joie à donner, tu vas t’épuiser, tu ne pourras pas t’immortaliser, car tu vas trop donner par rapport à ce que tu reçois.

 

Tu dois trouver un équilibre entre ce que tu offres et ce qu’on t’offre, autrement, tu dépéris. Peut-être à petit feu, tranquillement, mais tu dépéris quand même.

 

O.K. Je vais m’appliquer à être de plus en plus vigilante avec tout ça dans les temps à venir, mais là, je veux revenir avec la question de ceux qui en font trop peu. Tu as mentionné que pour eux c’est parfois qu’ils en ont trop fait dans un certain passé.

 

Oui, ce sont souvent des gens hypersensibles à la base.qui ont déjà eu une période de grande sensibilité face aux gens souffrants, qu’ils ont voulu aider, sans y parvenir vraiment bien, qui se sont découragés et qui là, ont basculé complètement de l’autre côté en se disant qu’ils ne veulent plus rien faire pour personne, juste s’occuper d’eux-mêmes.

 

En fait, ces gens ont cherché à aider d’autres personnes, mais se sont brûlés dans cela car ils n’ont pas cherché à aider en s’Unissant à Moi, ils voulaient juste aider avec leurs énergies humaines, et bien sûr, cela n’est jamais suffisant. Alors ces personnes ont besoin de ré-apprendre à s’ouvrir pour aider, mais… en écoutant en premier lieu Mes Conseils !

 

S’ils font cela, cette fois ils vont avoir beaucoup plus de résultats, et Je vais aussi les guider pour ne pas qu’ils en fassent trop non plus, qu’ils écoutent eux aussi davantage la Joie qui est ou qui n’est pas là, dans un moment d’entraide, et de cette façon, ils pourront recommencer à vivre plus équilibrés en offrant une partie de leurs talents dans le monde, mais, en développant toujours plus leur Connexion ou leur Union avec Moi.

 

C’est très intéressant tout ça, ça m’éclaire grandement.

 

On en revient toujours à cela : Te faire une place de plus en plus grande dans notre vie !

 

Oui, car tous les problèmes humains ont commencé par l’inverse de cela : me mettre à la porte de leur Vie. Je suis la Vie, la Santé, l’Intelligence, la Volonté et la Créativité Pure. Quiconque Me rejette se condamne lui-même à la mort, la maladie, la stupidité, l'apathie et la monotonie.

 

Je crois que je vais me concentrer de plus en plus sur cela avec les gens : comment ils peuvent ouvrir toujours plus grandement la porte de leur cœur à Ta Présence.

 

Je crois que les gens que je veux vraiment aider, ce sont ceux qui veulent apprendre à mieux Te connaître. Ceux qui sont encore très fermés à Toi, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens si loin d’eux, que je crois que je ne suis pas bien placée pour les aider vraiment.

 

Chaque enseignant doit choisir ses étudiants. Toi, tu sens que tu ressens plus facilement ton Amour pour les gens qui s’ouvrent de plus en plus à Moi. Alors va vers eux, et laisse ceux et celles qui Me rejettent encore grandement aux enseignants qui sont heureux de travailler ou de cheminer avec eux.

 

Oui, tu as bien raison, je crois qu’il est temps que je me respecte de plus en plus et que j’accepte qui je suis et quels sont les critères avec lesquels je me sens bien pour choisir les êtres que je veux aider.

 

Alors merci encore une fois pour tout cela aujourd’hui. Je vois plus clairement ma route avec ces nouvelles clarifications… Il est 14:48 heures, je vais me relier, corriger ce texte et aller le mettre sur mon site web. À demain mon Dieu de Priorités Nouvelles de plus en plus Belles, Claires et Stimulantes !

 

 

La suite... le Chapitre 27: L"ÉMOTION

 

 

 

 

 

 

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